𝗠𝗼𝘂𝗻𝗮 𝗕𝗲𝗻𝗰𝗵𝗲𝗸𝗿𝗼𝘂𝗻
𝙎𝙏𝙔𝙇𝙄𝙎𝙏𝙀 𝙘𝙤𝙣𝙛𝙞𝙧𝙢𝙚́𝙚
Équipée de crayons, de feutres, de papiers, de ciseaux et d’une capacité éprouvée à observer le monde, je dessine des univers colorés, minutieux et sensibles. La créativité ne connait pas de limite chez moi : plasticienne polyvalente, j’ai eu une carrière artistique académique aux Beaux-Arts en dessin en publicité et en infographie. Ancienne prof de dessin, j‘ai fais des études au Château Massart en stylisme
J’ai passé 5 années merveilleuses à l’Académie des Beaux Arts de Liège dans une bulle conceptuelle à créer, tester, chercher et trouver de nouvelles formes d’expression visuelle. Nous étions dans des ateliers partagés, ensemble, amis, artistes, étudiants.
J’ai déménagé souvent..Cette mobilité complexifie grandement la réponse à la question « D’où viens-tu ? ». La plupart du temps, quand on me la pose, je l’élude, ou bien je dis que je viens du Nord de l’Afrique du Maroc, car c’était ma dernière zone géographique avant la Belgique.
Vivre ailleurs est un enrichissement d’expériences, de formes, de couleurs, de lumières, de saveurs, tout ça est très précieux pour un artiste, et pour n’importe quel être humain Au début, on est traversé par l’exaltation de la découverte, puis, avec le temps, celle-ci s’estompe et se transforme, elle se mêle à l’émotion paradoxale et nostalgique du manque de ce qu’on a connu ailleurs. C’est la réalité des expatriés. Après ce qu’on appelle la « lune de miel » vient le temps de la déception, puis celui de l’acclimatation et enfin celui de l’adaptation. On ne s’intègre jamais totalement, sauf si on est né ici, bien entendu. Avec le temps, on apprend à aimer sa vie tout en regrettant celle que l’on n’a pas pu se construire au pays.
Les gens attendent une réponse simple, ils ont besoin de vous situer rapidement et puis, ils n’ont pas beaucoup de temps. Mais plus je vieillis, plus je trouve la complexité belle et plus j’aime prendre le temps, ...
À chaque évenement, je veux expérimenter un nouveau concept original unique, cette fois,j’ai envie de mélanger le papier et le tissu pour garder la souplesse du vêtement De la pointe de mon crayon naissent différents croquis que j’ assortis en échantillons de tissus,et de papiers aux coloris variés ,mais dont le choix n'est jamais laissé au hasard.L‘inspiration de la gamme de couleur me viens de l’un de nos plus grands peintre :Magritte
Je tiens compte des tendances et anticipe le désir du sujet, sans jamais perdre de vue les contraintes qu’impose ma technique et la souplesse du tissu et du papier
Je travaille ensuite le prototype du modèle. Savoir dessiner, saisir l'air du temps, faire preuve d'une insatiable curiosité sont des qualités indispensables pour moi.
Faire le vide est aussi une étape essentielle dans le processus de création du vêtementrecyclé Voilà un des enjeux cruciaux qui peuvent déterminer la réussite ou l’échec d’une carrière artistique
